Lorsque nous avions, dans les colonnes de notre journal averti que le candidat de la dynamique Kpodzro, Agbéyomé Kodjo a vocation à faire la diversion sur sa prétendue victoire lors de l’élection présidentielle du 22 février, nous n’avions pas été compris.
Mais avec le rebondissement dans cette affaire et les actes inciviques posés par Agbéyomé Kodjo, un averti de la scène politique, les faits semblent nous donner raison.
Les raisons sont évidentes et les observateurs avertis de la politique togolaise sont unanimes que lorsqu’un candidat prétend avoir une victoire lors d’une joute électorale, il est fondé sur des preuves irréfutables. Mais le sieur Agbéyomé n’a visiblement pas d’arguments à faire valoir.
Depuis sa déconvenue électorale, il a passé le clair de son temps, appuyé par Mgr Kpodzro, à réclamer mordicus une prétendue victoire sans pour autant brandir une quelconque preuve qui puisse convaincre.
En somme, c’était du saupoudrage que Mgr Kpodzro et son candidat faisaient avec les quelques Togolais à leur solde qui pensaient inverser la donne politique. Même après les résultats définitifs, Kodjo Agbéyomé a utilisé les armoiries, les symboles et les sceaux du pays pour nommer un premier ministre et un ministre des affaires étrangères au mépris des lois républicaines.
Ce que jusqu’alors, aucun candidat à une élection électorale n’a daigné faire. Il parait important de rafraichir la mémoire des Togolais pour rappeler qu’en 2005, Bob Akitani, le candidat venu en deuxième et Fabre Jean-Pierre venu également en deuxième position en 2010 ont contesté les résultats.
En revanche, ils n’ont jamais eu le toupet de nom mer des ministres en utilisant les armoiries ou les sceaux de la République Togolaise. Agbéyomé s’est fait tout prendre dans son propre piège et a été victime de sa propre turpitude.
Ces actes d’une gravité dont le chantre est Kodjo Agbéyomé a permis au procureur de la république d’introduire une demande auprès de l’assemblée nationale afin qu’il puisse répondre de ces actes antirépublicains.
La levée de l’immunité parlementaire de Kodjo Agbéyomé étant faite, il va sans dire qu’il devient un citoyen ordinaire et devrait comparaitre devant le juge. C’est dans cette lignée qu’il a reçu une convocation à lui notifié de comparaitre devant le Service Centrale de la Recherche et des Investigations Criminelles. A la grande surprise, le président du MPDD s’est fait représenter par son avocat.
L’avocat justifie cette absence du candidat de la dynamique Kpodzro par son état de santé un peu fragile. Tout compte fait, rien n’a filtré à l’issue de cette convocation et tout porte à croire que l’affaire est loin d’être close.
Quel avenir politique pour Agbéyomé Kodjo?
Si son avocat, selon les sources sûres a estimé que son client est souffrant et n’a pu se rendre au SCRIC, on peut dire que cette affaire promet des rebondissements dans les semaines à venir.
Pour l’instant, nul n’est dans les secrets des dieux et il ne serait pas aisé de tirer des conclusions hâtives. Les jours à venir nous édifieront sur la question.
Nouvelles Opinions No 661
Source : Togoweb.net