Constitution de 1992: Mgr Amuzu-Dzakpah apporte de l’eau au moulin de Mgr Kpodzro

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Mgr Denis Amuzu-Dzakpah faisait partie des hautes personnalités du Togo qui étaient présentes lundi dernier à l’ouverture du 27è dialogue inter-togolais.  Approché en  fin de  cérémonie par les médias, l’Archevêque Métropolitain de Lomé a réaffirmé la position de l’Eglise catholique sur la Constitution de 1992 notamment en ce qui concerne la formulation originelle de l’article 59 qui limite le mandat du président de la République.  Un peu comme l’Archevêque Emérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro,  Mgr Amuzu-Dzakpah  indique que la limitation des mandats à deux est un impératif.

Pour l’Archevêque Métropolitain de Lomé, la solution à la crise togolaise passe par le retour à la source. Et la source selon le prélat c’est la Constitution de 1992.

« Quand on a rédigé la Constitution en 1992, on revenait de très loin… On avait quelque chose avant. Ce n’est pas pour rien qu’on a organisé la Conférence Nationale. C’est parce que cela ne marchait pas qu’on veut remédier aux choses. Au terme du parcours, on dit faisons une constitution pour ne plus commettre certaines erreurs ».  a-t-il rappelé.

Il souligne que la Constitution de 1992 était bien rédigée d’autant plus qu’elle exigeait la limitation des mandats. Une possibilité offerte à chaque Togolais de prétendre prendre les rênes du pays s’il le souhaitait.

« La Constitution a été bien travaillée. Quand on a mis quelque part qu’il ne faut plus qu’on revienne aux  erreurs du passé, on faisait référence à tout cela : qu’en aucun cas nul ne fasse plus de deux mandats. Ce n’est pas pour rien qu’on a dit ça. Il faut donner la possibilité aussi  à l’autre de faire l’expérience. Si c’est bon il continue une seconde fois. Mais pas plus de deux fois », a-t-il ajouté.

L’Archevêque Métropolitain de Lomé révèle que c’est à travers l’expérience vécue qu’il a été décidé de limiter les mandats à deux.  

Bien avant Mgr Amuzu-Dzakpah, l’Archevêque Emérite de Lomé Philippe Fanoko Kpodzro a également exigé le retour incontestable de la Constitution de 1992 et le départ définitif de Faure Gnassingbé en  2020. C’était à la veillée de l’ouverture des travaux préparatoires du dialogue en cours.

TogoBreakingNews.info