Consolider l’Etat de droit pour sortir de la crise selon la fédération des Togolais au Burkina-Faso

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De tous les coins du monde, les Togolais observent la crise qui dure déjà 5 mois au pays. Pendant que les uns regrettent ce triste sort que subi le pays, d’autres tentent d’apporter leur pierre pour une sortie de crise. Komi Aziangbédé, Secrétaire général de la Fédération de la Diaspora togolaise au Burkina Faso, est l’un de ces derniers.

D’emblée, l’homme reconnaît dans une récente sortie que le dialogue est inéluctablement une bonne porte de sortie de crise. Il faut nécessairement des discussions entres les acteurs engagés dans la lutte.

Komi Aziangbédé jette un regard sur le pays et constate, comme bien d’autres observateurs, que « Notre pays le Togo fragile a besoin de stabilité. Les Togolais veulent du travail, une meilleure qualité de vie, un bon service de santé et une éducation de qualité pour leurs enfants ».

Cependant, l’homme prend du recul et fait également remarque que « force est de reconnaître que le pays a fait des progrès. Certes, tout n’est pas parfait, loin s’en faut, mais le développement d’un Etat sans grandes ressources et confronté à un environnement complexe est un parcours truffé d’obstacles ».

En tout état de cause, celui-là qui jouit d’un mandat de 5 ans, doit aller jusqu’au bout. Il appartiendra au peuple de réélire son prochain leader à partir de 2020. « Le Togo doit rester un Etat de droit pour le bénéfice de tous ses habitants », martèle Komi Aziangbédé.

Mais alors, avec quelles institutions et quelle garantie de transparence vit-on dans cet état de droit, se questionnent en bouclent les leaders de l’opposition à chaque fois qu’on leur sert la soupe d’élections et tout ce qui va avec.

Source : www.icilome.com