Selon Loamba Moké, défenseur des droits de l’homme, la lettre ouverte adressée au chef de l’Etat congolais est la meilleure démarche qui soit pour obtenir la libération de Noël Mienanzambi Boyi. Il qualifie sa détention d’arbitraire et pense qu’elle ne se justifie plus parce qu’elle est liée à l’affaire du pasteur Ntumi dont un mandat d’arrêt est en passe d’être levé.
« Pourquoi ils (les hommes du pouvoir, ndlr) continuent à garder M. Noël en prison. Notre appel est qu’il soit libéré sans condition parce qu’il a déjà passé plus de sept mois en prison sans être présenté au tribunal. Un jugement ! Mais, le pasteur Ntumi qui devait être jugé ne l’a jamais été », a déclaré M. Moké.
Pour Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement, toutes les déclarations des ONG ne sont rien d’autre que des allégations. « Je crois que ce sont des allégations à ce stade. Des allégations pures qui ne sont étayées par aucun élément tangible. Je ne rentre pas dans le fond du dossier. La question pour moi est que je suis membre de l’exécutif et ne peux pas évoquer un dossier que je ne connais pas. Je réponds aux allégations qui sont contenues dans ce rapport », a dit Thierry Moungalla.
Noël Mienanzambi Boyi n’est pas la seule personne détenue en lien avec le pasteur Ntumi : le journaliste indépendant Ghys Fortuné Dombé Bemba l’est également depuis une année et un mois.
Source : www.cameroonweb.com