Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, il y aurait des dissensions au sein de l’opposition. Celles-ci seraient dues à l’appel du dialogue affirmé par le pouvoir et les institutions internationales.
En effet, selon le magazine panafricain, l’opposition est désormais divisée entre les anti-dialogues et ceux qui souhaitent dialoguer surtout avec le pouvoir. Parmi ces derniers figure en bonne place le leader de l’opposition Jean-Pierre Fabre qui selon les informations de Jeune Afrique ne serait pas sur la même longueur d’onde avec le leader du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam.
Tikpi Atchadam, depuis le début des différentes manifestations a toujours été catégorique et demande un retour à la constitution de 1992 pur et simple. Catégorique au départ, Jean-Pierre Fabre veut émousser la lutte et aller à un dialogue avec le pouvoir. Révèle Jeune Afrique.
Il est vrai que depuis l’arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir, les dialogues se sont multipliés et Jean-Pierre Fabre est un habitué de ces dialogues et accords.
Pour Atchadam, le dialogue ne peut intervenir que si les sujets au menu sont clairs et consensuels. Mais, l’homme ne laisse qu’une petite place aux discussions. Il dénonce les turpitudes du pouvoir et reste catégorique et inflexible en appelant le pouvoir à revenir à la constitution de 1992 dans son originalité.
Pour l’heure, la capitale semble calme après la marche de colère du 5 octobre. Mais entre dialogue et non-dialogue, la situation reste crispée avec beaucoup d’incertitude.
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