L’adoption d’un avant-projet de loi de reformes constitutionnelle le mardi dernier a été interprétée par quelques acteurs comme une mesure devant contribuer à apaiser la tension sociale née depuis quelques jours au total.
Mais avant même que le texte ne passe devant les parlementaires, des indiscrétions laisseraient présager à un malaise au sein des députés de la majorité présidentielle en ce qui concerne une innovation introduite dans le texte par le gouvernement togolais.
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Le journal Jeune Afrique indique, en effet, que l’article 52 du nouveau texte qui consacre la limitation des mandats des députés et des (futurs) sénateurs, risquerait de faire « grincer des dents » au sein de la majorité présidentielle. Cette mesure aurait été introduite par le gouvernement en vue de « renouveler et à rajeunir la classe politique».
Il faut noter que certains leaders de l’opposition ont également exprimé leur désaccord vis-à-vis de ce nouveau texte de loi qu’ils ont qualifié de « manœuvre dilatoire » du pouvoir en place.
Outre la limitation des mandats des députés et des sénateurs, le texte prévoit également une limitation nombre de mandat présidentiel à deux et un mode de scrutin uninominal à deux tours.
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