Situation toujours bloquée ce lundi à la Commission électorale (Céni).
La coalition réclame toujours 5 sièges pour l’opposition parlementaire. Problème, un est déjà occupé par l’UFC qui n’a pas semble-t-il pas l’intention de l’abandonner.
S’appuyant sur les textes, notamment sur le code électoral, le parti dirigé par Gilchrist Olympio, estime qu’il a toute légitimité pour siéger.
On ne peut pas lui donner tort.
Mais pour l’ANC et les autres formations membres de la coalition, l’UFC, du fait de sa participation au gouvernement, est un allié objectif du pouvoir et à ce titre ne peut se revendiquer de l’opposition parlementaire.
Curieuse conception de la pratique démocratique que n’a pas manqué de souligner Djimon Oré, un ancien responsable de l’UFC.
‘Ces gens-là ne sont pas sérieux’, a-t-il déclaré au micro d’une radio privée faisant référence aux responsables de la coalition.
Face au blocage, les députés ont repoussé l’examen de la composition de la liste proposée par les opposants dans l’attente qu’un accord soit trouvé ; rapidement si possible.
Pour avancer, les uns et les autres devront composer.
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