Commune de Yoto 3 : L’apparition de Mme Atiklè sur la liste des adjoints au maire scandalise la population

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Commune de Yoto 3 : L’apparition de Mme Atiklè sur la liste des adjoints au maire scandalise la population
Le maire élu Dégbè Kokou (au milieu) entouré par ses adjoints

Pourquoi le nom de Mme Atiklè de la liste indépendante Duanenyo apparaît dans le journal officiel de la République togolaise en remplacement de Daniel Gnininvi Amah qui a été régulièrement élu par les Conseillers municipaux comme 2e adjoint au maire dans la commune de Yoto 3 ? La question crée du remous dans toute la préfecture de Yoto.

En effet, l’élection du maire, dans cette commune, s’est déroulée les 12 et 14 septembre derniers à Tokpli, chef-lieu de la commune. Puisque cette élection était publique, tout le monde connaît le nom du maire et de ses adjoints : Dégbè Kokou du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD, parti d’Agbéyomé Kodjo) est maire de la commune de Yoto 3. Sénou Jean et Daniel Gnininvi Amah sont respectivement 1er et 2e adjoints au maire.

Mais chose curieuse. Dans le journal officiel de la République togolaise paru le lundi 7 octobre dernier, le nom du 2e adjoint au maire, c’est-à-dire Daniel Gnininvi Amah, a disparu sur cette liste. Il a été remplacé par une certaine Madame Atiklè qui n’a jamais été élue à ce poste par les conseillers municipaux de cette commune.

On se rappelle, l’opposition avait formé une coalition dans la commune de Yoto 3 pour pouvoir avoir la mairie et les deux postes d’adjoints au maire. Et elle a réussi. Mais on ne comprend pas ce qui est arrivé et pourquoi un adjoint au maire est remplacé sur la liste au profit d’une dame venant d’une liste indépendante qui, en réalité, n’est pas indépendante (on connaît pour qui roulent ces indépendants).

Pour le moment, les populations osent croire que c’est une erreur ou une omission de la part de ceux qui ont fait la publication dans le journal officiel. Une conférence de presse est prévue dans les jours à venir pour exposer le problème à l’opinion. Dans tous les cas, ces populations ne sont pas prêtes à lâcher l’affaire.

Source : www.icilome.com