Comment sont utilisés les 108 milliards 870 millions investis pour la sécurité de Faure Gnassingbé, montants confirmés par Rfi

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Ceux qui avaient douté de la sincérité de ma publication sur les folles dépenses effectuées par l’Etat togolais afin d’assurer la sécurité de Faure Gnassingbé doivent faire profils bas. Car la vérité est toujours têtue.

Principalement les « pollueurs » des réseaux sociaux issus des rangs du RPT/UNIR dont la tête d’affiche Abdel Moustapha, un individu qui n’opte de réfléchir que par son ventre au lieu de cogiter par son cerveau.

Les faits sont là et ne peuvent se démentir. Déjà le 14 avril 2017 à 15h02, voici ce que Radio France Internationale (RFI) écrivait sur son site internet:

« Le Togo, un partenaire privilégié

…Togo, second partenaire commercial d’Israël en Afrique après l’Afrique du Sud en 2013 (en raison de gros achat portant sur du matériel de sécurité, à hauteur de 191 millions de dollars, selon l’IEI)… »

Et l’organisation du sommet Israël – Afrique est une volonté exclusive du gouvernement togolais et de son chef le Prince. A cet effet RFI poursuit:

« … l’initiative vient en partie largement du Togo (…) le Togo est devenu le seul pays d’Afrique de l’Ouest à n’avoir pas connu d’alternance démocratique (…) Faure Gnassingbé voudrait faire oublier le sang versé lors de sa succession à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, au pouvoir de 1963 à sa mort en 2005, très contestée par la rue cette année-là, explique un ancien diplomate français. Jeune président, il voudrait maintenant se distinguer par de grands projets d’infrastructures et des sommets internationaux d’envergure. » Sans commentaire.

A ceux qui contestent la réalité de ces folles et inutiles dépenses, à ceux qui ont la jouissance, la gabegie et la prédation comme méthodes de gouvernance, apportons des précisions sur les domaines concernés par cette sécurisation d’un pouvoir qu’on cherche par tous les moyens à conserver ad vitam aeternam.

Il s’agit principalement des dépenses opérées pour l’armée, les services de renseignement en l’occurrence l’ANR (Agence nationale pour le renseignement, de triste renommée), la police et la gendarmerie.

Les grosses factures payées par l’Etat togolais à Israël sont pour le renseignement, notamment la fourniture des matériels d’écoute, la planque des agents secrets et la formation. Contenu également dans ces dépenses, du matériel sophistiqué pour la sécurisation de la présidence et des résidences de Faure Gnassingbé disséminées à travers le pays sans oublier les agents Israéliens qui sont présents à Lomé 2 et forment leurs homologues togolais.

Pour ce qui est de l’armée, les achats se structurent autour des blindés légers et de l’habillement.

Enfin la police et la gendarmerie complètent ce dispositif d’achats non prioritaires par du matériel devant servir dans la contenance de manifestation, autrement dit les « gadgets » de répression que les Togolais connaissent bien.

Conclure dès lors que les priorités ne sont pas les mêmes par rapport au côté où l’on se met au Togo, est un euphémisme.

Du côté des « cancres » de la République, la priorité est le tout sécuritaire couplé de la course à l’enrichissement illicite et aux violations systématiques des droits des Togolais.

De l’autre côté, l’immense majorité silencieuse ne demande qu’à se nourrir convenablement, à pouvoir se soigner, éduquer les enfants, trouver un emploi, bénéficier des richesses nationales, jouir d’une démocratie aux normes internationales et avoir une justice aux côtés des faibles, des opprimés et des sans voix. Tout ce qu’elle ne trouvera jamais sous la régence du monarque Faure et des caciques de son système regroupés dans le plus obscurantiste des clubs, le RPT/UNIR.

Anani Sossou

www.icilome.com