(Togo Officiel) – C’est sur cette thématique que planche depuis lundi à Lomé l’Association Internationale des Services du Trésor (AIST) réunie en colloque jusqu’au 04 décembre.
Les travaux réunissent cadres des institutions étatiques, responsables des services de trésorerie de 29 pays, représentants d’organisations internationales et universitaires. Il s’agit pour les participants d’échanger entre autres sur des questions liées à la gestion des finances publiques et à la tenue des comptes de l’Etat. « Quel que soit le pays, le niveau de développement ou l’état d’avancement des réformes, nos administrations financières sont, par nature, exposées à de multiples risques dont la nature, la probabilité de survenue ou les conséquences qui pourraient en découler sont, bien entendu, variables mais, en tout état de cause, non négligeables », a affirmé dans son mot d’ouverture le secrétaire général de l’association, Jean-Marc Niel.
« L’objectif de la maitrise des risques, c’est de pouvoir identifier ses risques en amont en dressant une cartographie, et de mettre en place un certain nombre d’outils qui permettent de les prévenir et d’y faire face si jamais ils sortent », explique un expert.
Depuis une douzaine d’années, le Trésor public togolais a connu de profondes mutations, fruits de nombreuses réformes. A titre d’exemple, « d’un comptable public, nous sommes passés à 5, pour faciliter le compte rendu de la gestion des finances publics que fait le trésor public », confie Ekpao Edjabo, Directeur du Trésor public national. « Cela a apporté la spécialisation en matière de compte rendu, parce que les cinq comptables gèrent cinq domaines différents et ça permet de rendre facilement compte à la Cour des comptes de la gestion qui est faite des finances publiques », ajoute-t-il.
Source : RepubliqueTogolaise.com