28 Janvier 2020: Les faits annoncés par les pouvoirs publics togolais à l’opinion nationale et internationale dans une prétendue affaire » d’insurrection armée » du groupe dénommé « TAÏGA » contre le régime de Lomé n’ont pas encore fini dans l’imaginaire collectif. Hier ,lundi 27 janvier 2020, trente une personnes arrêtées que le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Gal Yark Damehame et les responsables de la Police nationale ont présentées à la presse de nouveau dans le cadre de l’enquête dans cette affaire
Cette présentation relance le débat sur les intentions réelles du pouvoir de Lomé à l’approche de la Présidentielle de cette année prévue pour le premier tour le 22 février 2020. A en croire les déclarations de ces individus supposés « rebelles » contre les institutions du pays, des interrogations méritent d’être posées. Des doutes subsistent encore dans les esprits. C’est trop facile d’avaler la couleuvre quand on sait que depuis quelques temps, le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Salifou Atchadam se trouve dans le mauvais drap vis-à-vis des autorités togolaises. Plusieurs sont les militants de cette formation politique qui ont pris la poudre d’escampette pour sauver leur peau à commencer par leur leader, Tipki Salifou Atchadam lui même en exile.
Pour plusieurs observateurs, il n’y a pas de doute que le régime de Lomé a inventé cette histoire d’insurrection armée ou les « insurgés » n’ont trouvé que des armes blanches face aux corps habillés formés, qui possèdent des armes puissantes de nouvelle génération dont l’objectif serait de déstabiliser ce pays. »Nous pensons que le régime de Faure GNASSINGBE qui veut coûte que coûte un quatrième mandat à leur champion a inventé cette histoire pour semer la terreur dans le pays avant le scrutin présidentiel et profiter pour militariser certaines zones de contestation hostiles au pouvoir en place, l’occasion de faire le hold-up électoral encore comme à l’accoutumée », nous a laissé entendre un homme politique d’Opposition au Togo avant de conclure que: » Tout ça c’est du cinema on connait depuis le père ( feu Général Etienne Eyadèma Gnassingbé, NDLR) , les pratiques de ce régime… ». A ces déclarations et l’analyse de la situation de terreur en cours dans le pays à l’approche de la Présidentielle au Togo, il va sans dire que la machine à fraude de Faure Gnassingbé a fait une nouvelle trouvaille pour sa mission. Au premier rang, les corps habillés qui sont déjà mis à contribution. De nos sources, plusieurs militants des partis de l’opposition sont déjà arrêtés, intimidés et contraints à fuir leurs localités respectives. Pendant ce temps, Faure Gnassingbé et ses sbires parlent, pour qui veut les entendre, de paix, de stabilité et d’élection apaisée sans violence. L’histoire politique récente du Togo nous apprend que sans la transparence des élections, surtout la Présidentielle, la violence est toujours au rendez-vous. Dans ces conditions, le pouvoir et ceux qui sont en charge des institutions impliquées dans ce scrutin là ont encore une grande responsabilité et aussi l’obligation de proclamer les vrais résultats.
Un quatrième mandat pour un Président de la République, c’est trop mais si son peuple est « idiot », alors…
Nous y reviendrons!
Justin Anani
Source : Togovisions
Titre original : Togo/Affaire d’insurrection armée du groupe « TAÏGA »: Si on parlait de la comédie sous les tropiques avec encore 31 arrêtées et présentée à la presse?
Source : 27Avril.com
I know this site offers quality depending articles and
additional material, is there any other site which presents these information in quality?
Comments are closed.