Les plages de Lomé sont ce qu’elles sont, avec ce qu’elles comportent de risques, de saletés ou encore de menaces. Penchons-nous l’espace d’un instant sur le dernier des trois enjeux, à savoir les menaces.
Il est vrai que les efforts se font pour électrifier les plages, encore faut-il voir comment et où les éclairages sont de mise. Là n’est pas le problème, quoique. Le bât blesse quand pour avoir uriné sur l’une des plages, on se trouve en cinq sec entouré par des individus dont il est difficile de décrire l’aspect. Ils sont tout, sauf pas corrects côté habillement et pour un peu, on les aurait pris pour des drogués. L’allure, l’accoutrement en a du reste tout l’air. Peutêtre ne nous trompons-nous pas. Mais c’est horrible à supporter lorsque ces gens vous disent après vous être soulagé que vous ne devez pas vous en aller avant d’avoir vu leur « chef ». Le mot qu’ils ont tous à la bouche est « Allons chez le chef !».
Impossible de filer, il vous en cuira ! Celui qui urine sur la plage est en infraction, soit, mais pas plus toutefois que ceux qui se doivent de construire des urinoirs par endroits sur la plage. Il n’y a qu’au niveau d’Orlando (Grand Marché) que l’on peut voir des urinoirs et W.C qui sont quelque peu chers pour le Togolais moyen. Le WC est à 100f et uriner à 50 f. Soit dit entre parenthèses. Une fois chez le chef, on vous exige des sommes pour avoir enfreint la loi. Nous voulons bien être pénalisés pour avoir sali la plage, mais le bataclan qui conduit chez le chef n’est pas pour rassurer l’accusé. Certains ont déjà avoué en être venus aux mains avant d’être bon gré mal gré conduit chez le chef.
Si l’interdiction est formelle et susceptible de dissuader les passants d’uriner, les chefs de la plage se doivent de choisir des personnes comme il faut. Des personnes présentables et dignes d’inspirer crainte et respect. Pas des gens qui, une fois les besoins assouvis, sortent on ne sait d’où pour s’ériger en défenseurs de la plage.
D’ailleurs, pourquoi ne pas faire des plaques où l’interdiction doit y être textuellement inscrite ? Chacun en serait quitte. Vivement que les responsables des plages prennent en main la question pour enfin faire cesser les quiproquos.
Source : www.icilome.com