Selon Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, la réponse à cette question sera déduite de la rencontre que prévoient les responsables avec le président ghanéen, Nana Akufo Addo. En attendant la réouverture des pourparlers du dialogue politique, le calme dont jouit le pays « n’est qu’apparent », indique-t-elle.
Invitée du confrère Pierrot Attiogbé ce dimanche dans l’émission 12-13 sur Pyramides Fm, la secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson est revenue sur les derniers développements de la situation sociopolitique au Togo.
Comme l’avait affirmé un proche de la facilitation, le président ghanéen Nana Akufo-Addo est toujours impliqué dans le processus de résolution de la crise togolaise à travers le dialogue. « Jusqu’à nouvel ordre, le facilitateur est de bonne foi, nous le créditons de cela », a indiqué à ce sujet Brigitte Adjamagbo. Par contre, si les recommandations des facilitateurs confirmés par la CEDEAO (à savoir le président ghanéen Nana Akufo-Addo, et le Guinéen, Alpha Condé) ne satisfont pas les Togolais, ces derniers n’hésiteront pas à reprendre la lutte au travers des manifestations de rue, a-t-elle averti.
« Les togolais sont en attente de quelque chose et je ne vois pas mes concitoyens retourner à la résignation. Que l’on ne se fasse pas plaisir en rêvant qu’aujourd’hui nous commençons à nous résigner et que nous allons encore supporter cette gouvernance pendant des années. Le risque que l’on prend en s’enfermant dans cette manière d’interpréter le calme apparent qu’il y a dans le pays, c’est qu’un jour la situation explose plus fort que le 19 août 2017 », a renchéri la Coordinatrice de la Coalition des 14.
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