CIAT projette de construire une nouvelle usine

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Initiée par l’OPIC (Overseas private investment corporation) il y a 26 ans, la Zone France du Togo aujourd’hui plus que dans le passé à tout son rôle à jouer dans le développement des échanges avec la sous-région. Elle peut être un relais de croissance pour le pays qui s’affiche désormais comme un hub de services en Afrique.

Pour bénéficier du statut Zone franche, les entreprises doivent réexporter l’intégralité de ce qui est produit localement. En échange, elles disposent de conditions fiscales très avantageuses. 

64 entreprises bénéficient de ce statut. Elles emploient 12.000 personnes dans des secteurs variés : chaîne d’assemblage de poids lourds, industrie chimique, matériaux de construction, peinture …

Parmi celles-ci, Mambo Commodities (CIAT au Togo) qui fabrique des engrais ternaires dits NPK (Azote – Phosphore – Potassium) par mélange physique de diverses matières premières (chlorure de potassium, urée, phosphate d’ammonium…), importées par navires affrétés depuis l’Europe, l’Ukraine, la Russie, l’Afrique du Nord, ainsi que depuis l’Amérique du Nord. Les cargaisons en vrac sont débarquées au port de Lomé puis transportées jusqu’à l’usine.

Une fois les engrais produits, le Groupe Mambo s’appuie sur un réseau de distribution dense, disposant d’une flotte de camions pour desservir les zones les plus isolées. 

Reçu vendredi par le président Faure Gnassingbé, son patron Armand Ezerzer, a annoncé la construction d’une nouvelle usine.

‘La zone franche est dynamique et performante de même que le climat des affaires est propice aux investissements ‘, a-t-il confié.

Mambo Commodities, dont le siège est en France, est également présent dans le secteur du coton et du sésame et dispose de filiales en Suisse, en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Burkina Faso.

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