Cette image, a elle seule, en dit long, sinon tout, sur la nature reelle du regime RPT/UNIR. Avilir tout un peuple et s’en moquer avec grands éclats de rire jusqu’aux oreilles, l’humilier par la pauvreté pour le dominer! Pour ce pouvoir, c’est sans souci, même si le peuple doit ramper devant ses propres militaires. Sans aucun souci, pourvu qu’il y ait de l’argent illicite à se faire, pourvu que les panses d’en-haut soient en surdose constante.
Cet état de chose qui empêche le Togo d’entrer dans la marche du continent et du monde n’est plus acceptable. Un pitoyable Togo ! Toujours empêtré dans les mises en scène saugrenues et les faits accomplis de laids bourreaux dénués de toute conscience qui le dirigent par des intrigues, par des injonctions le plus souvent entérinées par la communauté internationale. Pour qui connaît ce territoire de merde et les méthodes de voyous criminels qui y ont cours, la CEDEAO ne changera rien. Ni aux «Bawarisme» ni aux «Trimuaseries», bref aux boufonneries comme on n’en voit rarement sous d’autres cieux.
La réalité, c’est qu’il s’agit, chez nous, d’une féroce dictature de clan. Un cruel système de filouterie ou rien ne se fait sans manipulation, à ciel ouvert, des normes requises dans une société, sans qu’on ne biaise, par le mensonge, les critères auxquels se réfère tout jugement humain. Imperturbable, l’autocratie des Gnassingbé poursuit son œuvre, avec ses éphémérides de faux dialogues alternés avec des élections truquées qui charrient, chaque fois, de frénétiques répressions militaires.
Aujourd’hui encore, les Togolais retiennent leur souffle, accrochés à une hypothétique feuille de route de la CEDEAO. Que peut attendre ce peuple d’une organisation dont les discours, longs et beaux, parfois repetitifs et fastidueux, s’éteignent en même temps que les projecteurs, sans que jamais les moindres petits actes s’éveillent? Sauf miracle, pas beaucoup.
Le climat politique, ces derniers mois, s’est davantage fané, les manipulations ont fleuri, rendant tout pronostic impossible, toute feuille de route aléatoire. Et pour cause, la démocratie, sous la coupe de miliciens sponsorisés depuis le sommet de la hiérarchie militaire, va continuer de dérouler ses séquences, de prolonger l’attente des togolais qui aspirent a autre chose que les mêmes fripouilles en ballade libre sous leurs yeux.
L’attente sera longue, même vaine, si notre peuple, les yeux tournés vers le ciel, ose voir son futur à travers d’hypothétiques élections organisees par ce regime, espérant que les prévisions les plus pessimistes vont d’elles-mêmes changer de trajectoire et que l’avenir, de lui-même, parviendra à s’affranchir de ses parenthèses atroces et douloureuses.
Source : www.icilome.com