Alors que tous les Togolais réclament haut et fort le retour à la Constitution 92 dans sa forme originelle, les adeptes du régime RPT-UNIR font tout pour offrir d’autres mandats supplémentaires à Faure Gnassingbé.
Dans une interview accordée au confère de la radio Taxi-Fm ce vendredi, le président du groupe parlementaire UNIR s’est prononcé sur l’actualité sociopolitique du pays.
Selon Christoph Tchao, vu la situation sociopolitique actuelle du pays, une table ronde entre pouvoir et opposition serait la meilleure solution. « Et particulièrement au niveau de UNIR, nous sommes ouverts à discuter. Je crois que le refus du dialogue, c’est particulièrement du côté de l’opposition », suppose-t-il.
Pour ce qui concerne les manifestations pompeuses d’UNIR, en vogue ces derniers jours, Christoph Tchao estime que le but n’est pas de défier la mobilisation de l’opposition. Il s’agit tout simplement de défendre leur Champion qui, depuis le 19 août dernier, est menacé de départ.
« Nous ne marchons pas parce que l’opposition marche. Nous marchons quand les valeurs de la République sont menacées. Les valeurs de la République, les Institutions notamment le chef de l’État. Lorsqu’ils demandent son départ », craint-il.
Revenant sur la fameuse phrase manquante dans le projet de loi du gouvernement sur la révision constitutionnelle, le président du groupe parlementaire UNIR a affiché sa position. Selon ce dernier, la phrase: en aucun nul ne peut exercer plus de deux mandats ne dérange pas le régime.
« La phrase « en aucun cas » ne gêne personne. Nous, on est à l’aise », a-t-il lâché. Et de poursuivre: « Nous avons demandé la limitation des mandats comme le prônait l’APG. Quand vous prenez la CVJR, tout le monde demande la limitation de mandat ».
Maintenant que les point sont mis sur les i, certains observateurs se demandent pourquoi le régime refuse encore d’intégrer ce petit bout de phrase dans son fameux projet de loi.
KG
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