Le prochain sommet ordinaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aura lieu à Lomé. Sommet au cours duquel le successeur de Faure Gnassingbé sera désigné. L’autre dossier important reste la résolution de la crise politique du pays hôte.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont rendez-vous dans la capitale togolaise pour le sommet ordinaire de l’institution le 31 juillet. Deux points figureront au moins à l’ordre du jour : le choix du successeur de Faure Gnassingbé et la feuille de route à adopter face à la crise politique du Togo.
La succession
En juin 2017, le chef de l’Etat togolais a été élu président de l’espace communautaire pour une durée d’un an. Une nouvelle élection est programmée fin juillet. Son mandat sera-t-il renouvelé ? La question agite les landerneaux politiques togolais.
Il y a quelques jours, une radio privée de la place a distillé dans l’opinion que l’entourage du président sortant s’active pour un nouveau bail de douze mois. Information démentie par un communiqué de la Présidence qui rappelle qu’ « il n’appartient pas à un Etat, lui seul selon ses propres ambitions de faire des pieds et des mains pour être président ou non de la CEDEAO, surtout pour briguer un second mandat à la tête de l’institution ». En revanche, le même communiqué laisse transparaître que la possibilité d’un second mandat ne serait provenir d’une action unitaire mais collégiale.
La Lettre du continent N°779, elle, tranche et affirme que « Faure Gnassingbé ne souhaite pas se positionner pour effectuer un second mandat » même si certains de ses proches ruminent l’idée. Qui alors pour prendre sa place ?
Si l’on écarte l’éventualité d’un second mandat, certains noms circulent. Certains milieux parlent de Macky Sall, président Sénégalais ou d’Adama Barrow, celui de la Gambie. D’autres spéculent sur Muhammadou Buhari, le Nigérian. Ce dernier aurait décliné l’offre, informe le même journal électronique dans sa précédente livraison.
Le « Cap-verdien Jorge Carlos Fonseca… s’est d’ores et déjà positionné pour être nommé par ses pairs lors du sommet de la Cedeao attendu début juillet », ajoute La Lettre du Continent N°779. Le second point important qui occupera les participants à cette rencontre demeure la solution à la crise togolaise.
La feuille de route de la CEDEAO
Les pourparlers entamés à Lomé le 19 février entre le régime en place et la Coalition de l’opposition sont constipés malgré la détermination du Facilitateur ghanéen Nana Akufo-Addo. Tous les regards sont donc tournés vers le sommet de la CEDEAO à l’issue duquel la fumée blanche est censée sortir. En tout cas, c’est ce que les acteurs politiques principalement les opposants pensent.
Les chefs d’Etat et de gouvernement « proposeront une feuille de route de sortie de crise, assortie de propositions de dates pour les élections législatives et locales », renchérit jeuneafrique.com. Reste à savoir si elle pendra compte l’avis de la majorité des Togolais est qui le changement, l’alternance.
A.H.
Source : www.lomechrono.com