La crise au Comité d’action pour le renouveau (CAR) a pris définitivement fin avec le congrès électif qui acte le retour du « président-fondateur », Me Apollinaire Yawovi Madjé Agboyibo.
Les militants du Comité d’action pour le renouveau ont renouvelé l’équipe dirigeante de leur formation politique ce week-end à Lomé. Bien avant cette assemblée qui a consacré le retour aux affaires du « président-fondateur », le CAR a traversé une crise au centre duquel s’est trouvé l’homme de Kouvé.
Finalement, une grande partie des cadres ont claqué la porte et sont partis fonder ensuite leur propre parti, les Forces démocratiques de la République (FDR), dont les rênes sont confiées à Paul Dodji Apévon, devenu persona non grata.
Dès le départ de la crise qui engendra la scission du parti des déshérités, ils étaient nombreux à accuser ouvertement Yawovi Agboyibo d’en être l’instigateur. Il faut dire que l’homme est très fertile dans ces genres de situation. C’est ainsi que Paul Dodji Apévon et sa suite l’ont accusé de manœuvrer en coulisse pour reprendre le parti.
C’est en sous-marin que l’ancien président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a préparé son retour, en envoyant aux fronts ceux qui ne peuvent rien lui refuser. Ces derniers ont tout simplement agi à sa place.
Pourquoi avoir orchestré tout ce capharnaüm pour son retour ? Ne lui suffisait-il pas de laisser l’ancienne équipe organiser le congrès électif au cours duquel il se déclarera candidat au poste de président et se faire élire si tant est que c’est lui la solution ?
Aujourd’hui, Yawovi Agboyibo a réussi son parti, celui de redevenir « l’homme du CAR ». Mais il a manqué du courage pour ce faire, glosent de nombreux observateurs. Il aurait pu le faire ouvertement et éviter cette crise qui a ridiculisé le parti.
A.H.
icilome.com