« La route du développement passe par le développement de la route », dit-on. La politique des grands travaux initiée par le gouvernement a fait tracer quelques routes modernes. Une initiative à saluer d’ailleurs. Ces routes rendent la circulation fluide sans aucune gêne. Le couac, ce sont les caniveaux à ciel ouvert qui longent ces routes à Lomé. Ce qui n’est pas sans danger.
« Des routes comme celles-ci nous en avons vraiment besoin. Elles facilitent la circulation. Quelques années auparavant, emprunter cette route relève d’un véritable chemin de croix. En temps de pluie, c’est les flaques d’eau par endroit. La saison sèche, c’est de la poussière. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, cette route est bitumée on ne peut que s’en féliciter », a laissé entendre Kossigan, rencontré sur l’axe LLEO 200.
Si apparemment ces routes sont bien faites il n’en demeure pas moins qu’elles renferment des exceptions à quelques détails près. D’Agbalépédogan à Adakpamé sans mettre sous éteignoir quelques autres endroits le constat est le même. Des caniveaux sont sans couverture.
Parfois les dalles bétons qui couvrent ces caniveaux, en raison de certains travaux, sont enlevées et l’on oublie de les remettre à leur place. Le plus frappant c’est quand les caniveaux sur une distance considérable n’ont même pas de dalles.
Cette situation inquiète surtout lorsqu’elle met en danger les usagers de la route.
Une moto par mégarde peut terminer sa course dans ces caniveaux. Aussi, des enfants ignorant le danger se livrent aux jeux tout près de ces ravins.
Pourquoi oublie-t-on de recouvrir les caniveaux après certains travaux ? Les sociétés en charge de ces travaux doivent prendre la mesure des choses et veiller à remettre ces dalles à leur place.
Ces caniveaux à ciel ouvert sont également érigés en dépotoir. Les populations riveraines déversent leurs ordures et leurs eaux usées. Ce qui pouvait être évité si seulement ces caniveaux étaient couverts.
Edem (stagiaire)
Lomechrono.com