Les Éléphants ont dominé leur match d’ouverture face au Togo ce lundi, sans jamais trouver la faille. Les tenants du titre doivent se contenter du point du nul après un terne 0-0.
Les tenants du titre étaient prévenus. Après les matchs nuls obtenus par la Guinée-Bissau contre le Gabon (1-1) ou le Zimbabwe contre l’Algérie (2-2), ce début de CAN redonnait tout son sens à l’expression « il n’y a pas de petites équipes ». Un adage confirmé lundi soir, puisque les Éléphants ivoiriens n’ont pas réussi à trouver la faille face au Togo de Claude Leroy, bien regroupé en défense (0-0).
Zaha et Kalou percutants
Malgré quelques rushs du néo-international Zaha et une certaine supériorité technique, les hommes de Michel Dussuyer ont trop souvent buté sur le bloc togolais. La meilleure illustration de cet échec ivoirien reste cette belle occasion provoquée dès la 10e minute : après avoir effacé deux joueurs, Salomon Kalou glisse un bon ballon en profondeur à Kodjia. Ce dernier bute sur Agassa, tout en étant retenu par Serge Gakpé. Mais l’arbitre ne siffle pas le penalty réclamé.
Dans un stade d’Oyem aux tribunes désertées, la Côte d’Ivoire laisse deux points en route dans la course à la qualification. Mais plus que le bilan comptable, c’est la manière qui inquiète, tant les Éléphants ont montré leurs limites. Les entrées de Max-Alain Gradel et Wilfried Bony en fin de match n’ont d’ailleurs pas apporté le second souffle escompté.
Le retour d’Adebayor
Côté togolais, ce nul est une satisfaction, d’autant plus que Claude Leroy s’est permis quelques extravagances tactiques en plaçant Serge Gakpé arrière-droit et Jacques-Alaixys Romao en défense centrale. Emmanuel Adebayor a pour sa part montré de bonnes choses bien qu’il soit sans club depuis cet été. Pour la Côte d’Ivoire, le plus dur reste à venir, puisqu’il faut désormais affronter les Léopards de RD Congo et le Maroc d’Hervé Renard pour espérer se qualifier.
Jeune Afrique