Ce 30 avril, un patient meurt à la suite d’une opération chirurgicale réalisé dans un cabinet illégal dont le propriétaire est un infirmier d’Etat admis (nous taisons volontairement son nom) à la retraite. Celui-ci est arrêté par les éléments de la Gendarmerie nationale.
Agée de 42 ans, vendeuse de téléphones portables à Dékon, la victime s’est rendue chez l’infirmier d’Etat qui travaille chez lui après sa retraite dans un cabinet clandestin. Ce dernier lui enlève une hernie épigastrique.
« En effet après l’intervention chirurgicale, le patient est rentré chez lui mais va commencer à manifester plus tard des signes cliniques inquiétants. Alerté par les parents du patient, « l’infirmier illégal » a d’abord prescrit une perfusion avant de recommander une évacuation au Centre Hospitalier Régional de Lomé pour le fait que l’état de santé du patient se dégradait davantage », renseigne le site d’informations togobreakingnews.
Le CHR de Lomé qui n’était pas en mesure de le traiter renvoie le patient au CHU Sylvanus Olympio. Là le constat est fait qu’en nombre 2018, le même infirmier l’avait déjà opéré d’une hernie inguinale. Le malade mourra finalement.
Une descente à la maison de l’accusé permet de mettre la main sur ses matériels de travail. Admis à la retraite en 2006, il doit répondre devant la justice de plusieurs articles du Code pénal.
A.H.
Source : www.lomechrono.com