« Tout le monde entier a reconnu que c’est plutôt le gouvernement qui a tout fait pour introduire la violence depuis les mouvements de contestations qui ont trouvé un nouveau souffle vers la mi-août. S’il y a des gens qui ont tué dans ce pays, c’est plutôt le régime de Faure Gnassingbé », a réagi Brigitte Adjamagbo Johnson sur BBC aux propos tenus par le chef de l’État Faure Gnassingbé devant les militaires à Temedja.
Pour la secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), Brigitte Adjamagbo, c’est le pouvoir de Faure qui, face à la ténacité et à la synergie d’action de l’opposition pour l’avènement de l’alternance politique au Togo, a voulu saboter la lutte à tout prix. « Il a joué le nord contre le sud ça n’a pas marché, les Kabyè contre les Tem, ça n’a pas marché. Maintenant il veut jouer les civils contre les militaires », a-t-elle lancé.
Brigitte Adjamagbo Johnson tient également le gouvernement pour responsable des violences et destructions des biens publics occasionnées lors des manifestations. « Nous en avons eu les preuves lorsqu’ils ont sorti leurs milices les 18 et 19 octobre, pensant que nous allions répliquer pour que le Togo bascule dans une guerre civile, notre lutte est une lutte pacifique, c’est les mains nues que nous allons obtenir le changement de régime »
Saisissant l’occasion, la présidente du CAP 2015 a mis en garde le gouvernement si un responsable de l’opposition venait à s’inquiéter. Rappelons que l’opposition sera de nouveau dans les rues les 16, 17 et 18 novembre prochains.
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