Dans sa déclaration liminaire sanctionnant la marche du samedi dernier à la plage de Lomé, la coalition des 14 partis a lancé un appel patriotique aux corps habillés de la République togolaise. Selon Brigitte Adjamagbo Johnson, le vent du changement qui souffle actuellement au Zimbabwe doit également souffler au Togo.
A la fin de la manifestation du samedi dernier, vous avez invité les corps habillés à jouer leur partition dans la lutte politique. Vous leur avez même tendu des fleurs. Que signifie ce geste ?
Une rose pour chaque militaire pour exprimer à notre armée que nous voulons faire corps avec qu’elle. Nous sommes tous des Togolais, notre armée est la nôtre. Nous avons les mêmes problèmes, nous avons les mêmes aspirations à la démocratie, les aspirations au bien-être. Nous ne voulons pas qu’il y ait une méprise entre nous et l’armée. Nous voulons finir ce combat avec notre armée dans l’intérêt de notre nation.
Est-ce à dire que vous voulez que l’armée togolaise prenne le devant de la scène ?
Nous voulons que l’armée togolaise se batte aussi avec nous. Nous avons été émus de voir comme je viens de le dire hier qu’au Zimbabwe, l’armée et les populations civiles étaient tous dans la rue en train de danser et de montrer leur aspiration au changement. C’est ce que nous voulons au Togo. Nous voulons faire le changement ensemble, tous les Togolais, tous les corps ensemble et nous ne voulons le faire contre personne. Nous voulons le faire pour le bien de tous, le Togo doit changer et le Togo changera. Il y aura cette année un changement au Zimbabwe, il y en aura au Togo aussi, nous en sommes convaincus.
Après ces trois jours de marches, est-ce que les manifestations vont se poursuivre ?
Bien sûr, nous allons poursuivre les manifestations, nous poursuivrons les manifestations en espérant, en étant sûrs aussi qu’elles nous conduiront à la victoire que nous attendons.
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