Le gouvernement togolais, à en croire les informations, s’intéresse de plus près au phénomène de braquage qui prend une ascension inquiétante dans la capitale et ses périphéries. D’ici la fin de l’année 2019, l’exécutif prévoit mettre toute la ville de Lomé sous vidéosurveillance en vue d’une interpellation rapide des malfrats, a révélé le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
Comment mettre hors d’état de nuire des individus sans état d’âme qui pointent des armes sur d’honnêtes citoyens en pleine journée pour leur soutirer de l’argent et terroriser la population sans être appréhendés ?
Tous les braquages qui s’opèrent à Lomé suivent presque le même mode opératoire. Les malfrats prennent la cible en filature, tirent en l’air à un moment donné pour semer la panique au sein de la population, s’emparent du butin puis disparaissent dans la nature sans pour autant s’inquiéter qu’ils pourront être interpellés.
Sont-ils parvenus à déjouer le dispositif sécuritaire mis en place par l’autorité pour les arrêter ? En moins de deux semaines, il été opéré 3 braquages successifs dont deux en l’espace de 24 heures.
Le Général Yark Damehame assure que des mesures sont en cours, notamment le quadrillage de la ville de Lomé avec des caméras de surveillance pour renforcer le dispositif sécuritaire existant.
En tout cas pour certains, la seule arme dont dispose le citoyen togolais pour l’heure est la prudence, surtout s’il faut circuler avec du liquide sur soi. Quant à la garantie que donne le ministre en charge de la Sécurité, les Togolais demeurent pour le moment des Saint Thomas.
Nicolas
Source : www.icilome.com