Si la loi Bodjona Pascal du 16 mai 2011 avait été décriée, celle de Boukpessi Payadowa du 07 juillet le sera plus. D’importantes libertés de cette loi sur les manifestations publiques ont été revues ce mercredi par les députés à qui le gouvernement a soumis un projet de loi de révision de la loi dite ‘Loi Bodjona’.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, avec à ses côtés, ses collègues, Damehame Yark et Christian Trimua, face aux députés, a été très clair sur l’avenir des manifestations publiques dans le pays.
‘’Les routes ne sont pas faites pour les marches mais pour le trafic ou le commerce. Et donc, les manifestations publiques ne peuvent pas prendre plus de temps que les trafics’’, C’est ce qu’a déclaré le ministre Boukpessi qui en a ajouté que ‘’sur plusieurs mois de marche passés, les manifestations n’ont pas commencé avant 11h mais on bloque la voie dès déjà le matin’’.
Ce sont là des principaux constats avancés par le membre du gouvernement pour justifier les modifications que l’exécutif a apportées à la loi dite Bodjona.
A tout prendre, les organisateurs des manifestations et leurs foules ne sont plus autorisés à manifester avant 11h et au-delà de 18h, bref, les manifestations ne peuvent plus avoir lieu que de 11h à 18h. Et le ministre rappelle que le Togo fait mieux que d’autres pays considérés plus démocratiques que le Togo. ‘’Au Sénégal, c’est de 14h à 18h et là même c’est un arrêté ministériel qui a fixé contrairement à une loi ici au Togo’’, a-t-il dit.
Il y a quelques semaines, la coalition de l’opposition surtout, appelait a des manifestations avec de différents points de rassemblement ou encore de différents tronçons ou encore de différents points de chute.
Payadowa Boukpessi dit ne plus être disposé à voir ça. Les itinéraires vont dorénavant être sous-entendus comme ‘’un seul point de départ, un seul tronçon et un seul point de chute’’.
Source : telegramme228.com