Un sport spectacle, très visuel pour le public et pour les télés : le CIO, en ajoutant le BMX freestyle park au programme olympique en 2020 joue la carte de la jeunesse et de la nouveauté (le BMX racing est déjà présent aux JO). Dans un park composé de plusieurs modules et rampes, permettant de nombreux sauts, les runs durent une minute. Courts mais très intenses !
Pour le milieu, cette arrivée de la discipline aux JO marque aussi la reconnaissance du monde sportif. Avant, les riders étaient parfois marginalisés et non reconnus en tant qu’athlète. « Avant, tout était privatisé, rentrer en tant que discipline olympique, ça a permis de se structurer, apprécie Patrick Guillermez, coach de l’équipe de France. C’est très bon pour les athlètes et pour les jeunes. Il y aura plus de structures, plus de clubs. Pouvoir détecter et encadrer les jeunes est une bonne chose, pour qu’ils puissent rouler dans de bonnes conditions : je vois tellement de jeunes qui roulent sans protection par exemple… »
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18 athlètes aux JO 2020
18 athlètes seront présents à Tokyo (9 hommes et 9 femmes), dont deux représentants maximum par pays et par catégorie. Le pays hôte, le Japon, possède deux places (un homme et une femme). Les deux premiers des mondiaux 2019 seront également qualifiés directement. Le reste des places revient aux mieux placés au classement mondial à l’issue de la saison. L’UCI a instauré un âge minimum, il faut être né avant 2006 pour participer aux JO.
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Source : l-frii.com