Blaise Yao Amoussou-Kpéto donne des recettes pour venir à bout du chômage et de la pauvreté

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L’expert financier, Blaise Yao Amoussou-Kpeto, dans cette publication, apporte sa contribution dans la recherche de solutions aux problèmes de chômage et de la pauvreté qui prennent en otage les populations togolaises, surtout la jeunesse. Lire!

Que faire pour permettre au Togo d’avoir de meilleures performances économiques avec des indices de confiance au plus haut, un taux de chômage bas et un net recul de la pauvreté?

Tentatives de Réponse.

Actuellement le climat des affaires reste atone au Togo; c’est ce qui explique que l’investissement privé manque de dynamisme et que la qualité des ressources humaines pèse durablement sur les perspectives de croissance à long terme du pays.

Le Togo devrait adopter un ensemble hiérarchisé de réformes budgétaires et structurelles pour préserver ses forces et relever les défis de développement et de réduction de la pauvreté.

Le Togo devrait revenir totalement à l’unicité de compte du Trésor Public et utiliser ses recettes budgétaires pour investir dans des projets d’infrastructure qui renforceront son potentiel de croissance et inciter les investisseurs étrangers à investir massivement dans le pays.

Ce que je vois comme projet d’investissement prioritaire aujourd’hui c’est: le chemin de fer moderne Lomé-Cinkasse qui va définitivement booster les activités du port autonome de Lomé et au passage préserver le réseau routier dont la qualité laisse à désirer. Mais, le coût de construction du chemin de fer Lomé-Cinkasse se décline en milliards de dollars US.

Pour celà, à l’instar des pays africains qui ont réalisé avec succès des émissions d’Eurobonds comme le Ghana ($0,750 milliards), le Sénégal($1,1 milliards) et la côte d’Ivoire(emprunt souverain encours pour $5,7 milliards), le Togo doit procéder à la mobilisation de fonds d’emprunts souverains sur 20-25 ans.

Outre le chemin de fer, l’accent doit être mis sur des initiatives qui renforcent le potentiel de croissance, telles que l’investissement dans des centrales électriques(de façon à sortir définitivement le pays de la dépendance énergétique du Ghana et du Nigéria), les infrastructures de base, les infrastructures physiques et numériques et enfin, la prise en charge de l’éducation des enseignants et par voie de conséquences, des enfants afin de préparer les générations futures à la responsabilité citoyenne et à une gestion plus orthodoxe du pays.

Blaise Ayao Amoussou-Kpeto
Expert financier

www.icilome.com