Le Sommet de la Francophonie s’achève à la mi-journée à Erevan (Arménie). Le Togo y est représenté par le chef de la diplomatie, Robert Dussey.
Les participants devront renouveler leur confiance à la tête de l’organisation à la Canadienne Michaëlle Jean ou choisir la Rwandaise Louise Mushikiwabo, ultra-favorite.
En fait, il n’y a aucun suspense. C’est l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Rwanda qui accèdera au secrétariat général.
La nomination acquise de Mme Mushikiwabo consacre le retour du continent à la tête de l’Organisation, qui avait toujours été dirigée par des Africains depuis sa création en 1970, et entérine son rôle incontournable de locomotive de la Francophonie.
Avec sa démographie dynamique, l’Afrique représentera 85% des francophones en 2050, sur un total de 700 millions, contre 274 millions aujourd’hui, selon l’OIF.
L’arrivée à la tête de l’OIF de Louise Mushikiwabo a cependant de quoi surprendre.
Certes, elle est Africaine, mais elle appartient à un pays Anglophone. Une situation paradoxale.
D’ailleurs, c’est en anglais que le président rwandais Paul Kagame avait annoncé la candidature de sa ministre des Affaires étrangères.
Depuis quelques années, la Francophonie est de moins en moins francophone avec l’arrivée de pays membres ou d’observateurs qui ne pratiquent pas le Français.
Mais l’important finalement est d’avoir à la tête de l’OIF une personnalité charismatique, expérimentée capable de redonner à la Francophonie sa véritable vocation.
Bienvenue donc Avenue Bosquet à Paris, siège de l’organisation.
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