Bientôt la reprise des manifestations de rue

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Aux pourparlers entamés le 19 février dernier, le pouvoir a sollicité et obtenu de l’opposition, l’arrêt des manifestations publiques au pays. En retour, il a promis à l’opposition la libération complète des prisonniers politiques, les suspensions des processus électoraux et l’arrêt des violences militaires sur les populations à l’intérieur du pays. Mais rien de tout cela n’a été respecté.

Les pourparlers en suspens, pouvoir et opposition retournent à leurs amours : coups de force chez les premiers et manifestations pacifiques chez les seconds.

Dans un communiqué lundi, la coalition des 14 indique être « dorénavant déliée de son engagement à geler ses manifestations ». Et pour cause, le parti au pouvoir a passé outre sa volonté théorique de paix et d’apaisement puisque les villes de Mango et Bafilo sont encore en état de siège, sans oublier les escalades de torture la nuit du 24 au 25 février où « des militaires ont passé à tabac les populations de Kparatao », village (à 5km de Sokodé) d’origine de l’opposant Tikpi Atchadam.

« Pire, poursuit l’opposition, le jeudi 1er Mars, le pouvoir nomme les présidents des CELI (Commission Electorale Locale indépendant) montrant ainsi, par cet acte, sa volonté à conduire de manière solitaire et unilatérale le processus électorale, malgré la demande contraire émise par le dialogue», précise l’opposition dans son communiqué.

Par conséquent, elle appelle les populations à se tenir prêtes pour « ses prochains mots d’ordre ».

Source : www.icilome.com