Le Togo est un pays jeune dont l’économie repose sur ses entreprises évoluant dans le secteur formel tout comme informel. Dans un tel contexte, il s’avère indispensable sinon primordial de réactualiser la base de données des entreprises du Togo pour les générations à venir.
Le ministre en charge de la fonction publique, représentant son collègue de la planification du développement a donné le ton le 28 avril dernier au Recensement général des entreprises (RGE 2017).
Cette mission sera assurée par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) à travers l’édition 2017 du RGE après un premier recensement qui remonte à 2003.
« C’est depuis 2003 qu’il y a eu un tel recensement ; cela s’est déroulé à Lomé et ses environs et nous avions administré les questionnaires seulement aux entreprises modernes. Alors qu’aujourd’hui la structure économique a complètement changé, il est normal qu’on fasse un recensement pour qu’on puisse reconstituer le répertoire des entreprises, actualiser certains outils et indicateurs statistiques qui vont améliorer la gouvernance économique et partant de là contribuer à atteindre les objectifs de développement de notre pays », a expliqué Kokou N’GUISSAN, directeur général de l’INSEED.
A noter que le RGE 2017 sera fait essentiellement en cinq étapes : l’élaboration de documents techniques, la sensibilisation des autorités administratives et des chefs d’entreprises, la cartographie des zones de recensement et repérage des unités économiques, le recensement pilote, le dénombrement des unités économiques, l’analyse et la publication des résultats. Le recensement proprement dit sera exécuté par des agents cartographes et recenseurs de l’INSEED. Il prendra en compte tout type d’entreprise, formelle ou informelle, petite , moyenne ou grande.
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