Après avoir, dans un premier temps, refusé que les Lawson organisent les festivités du bicentenaire de leur communauté du 25 au 30 mars, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement du territoire se rétracte et donne finalement son accord suite au tollé suscité par sa décision.
Lire aussi:À Aného, les familles Lawson sont dans le dur
Du rétropédale, c’est ce que Payadowa Boukpessi a fait. Sa décision de ne pas autoriser la célébration de ces festivités a été vivement dénoncée, critiquée à Aného et ailleurs voire dans la diaspora. Alors que les organisateurs du bicentenaire des Lawson sont résolus à tout abandonner, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement du territoire dépêche une équipe composée de certains de ses collaborateurs pour aller dire à Togbé Ahuawato Savado Zankli Lawson VIII qu’ils ont l’autorisation d’organiser leurs retrouvailles dans le respect des mesures barrières contre la propagation de la pandémie de coronavirus.
« Ce feek-back du ministre d’État a surpris plus d’un. Réputé pour sa promptitude à interdire des activités qui ont tendance à drainer la foule surtout depuis le déclenchement de la crise à coronavirus au Togo, ses décisions ont été toujours irréversibles », précise le confrère togobreakingnews, se demandant s’il aurait « cédé cette fois-ci sous le coup de la pression ou bien à cause des critiques ? ».
Lire aussi:Culture: comprendre les prénoms identitaires des peuples Guins du Togo
Payadowa Boukpessi avait justifié premièrement son refus de célébration du bicentenaire par le fait que la résurgence de la crise sanitaire a obligé le gouvernement à interdire le regroupement de plus de 15 personnes dans le pays. En plus, a-t-il, enchaîné, ces festivités risquent d’exacerber « les rivalités entre les communautés ADJIGO et LAWSON » et de consacrer « la victoire des LAWSON sur les ADJIGO », avait-il préalablement souligné dans une correspondance adressée aux organisateurs.
Source : Togoweb.net