Une présumée sorcière, à l’issue de l’audience criminelle de ce mercredi 18 décembre, a quitté la prison pour son domicile. A la barre tout comme lors de l’enquête préliminaire, l’accusée a toujours nié les faits mis à sa charge.
Mariée deux fois et actuellement veuve sans enfant, la nommée Justine Gnimon est soupçonnée par son entourage de pratiques peu ordinaires. Le comble, deux jeunes de douze ans environ, témoignent avec insistance qu’elle pratique de la sorcellerie.
Ils ont décrit dans les moindres détails les conditions dans lesquelles ils pratiquent leur « art ». Mais devant le juge, la dame nie son appartenance à un tel réseau.
a déploré l’absence des témoins mais tient au procès verbal de l’enquête préliminaire. Il est établi que la dame est à l’origine de plusieurs bouleversements dans sa société. Il est à noter que ses associés ont déclaré qu’elle a la capacité de renverser des véhicules de toute gamme, des poids lourds y compris.
Des témoignages qui ne lui sont pourtant pas favorables. Au regard de tout cela, le ministère public a requis dix ans d’emprisonnement pour pratique de sorcellerie contre la prévenue.
L’avocat de la prévenue ne sera pas d’avis car, selon lui, aucun expert en la matière n’a été sollicité pour attester de ce que la dame soit effectivement sorcière ou pas. Par conséquent, il est hors de question que sa cliente soit aussi facilement condamnée pour des faits qui, pour lui, n’existent pas.
Le tribunal, statuant publiquement et contradictoirement, évoque les articles 360 à 363 du Code de procédure pénale pour acquitter au bénéfice de doute l’accusée qui se serait livrée à des pratiques de sorcellerie consistant à porter atteinte à la personne de Issa Etchlekoun et Louis Guy Alimagnidokpo en emprisonnant l’âme de Issa ainsi que la tête et les dents de Louis Guy dans une bouteille.
Avec Benin Web Tv
Source : l-frii.com