Dès l’entame de la nouvelle année 2018, l’Etat béninois fera face à une série de grèves dans plusieurs secteurs d’activités. Alors que les syndicats de la justice annonce une grève pour le 2 janvier, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin veut se faire entendre le 9 janvier.
Le début de 2018 ne sera pas de tout repos pour les autorités béninoises. Ces dernières feront face à la colère des fonctionnaires de plusieurs secteurs d’activités qui ont déjà annoncé des mouvements de grève. Dès le lendemain du Nouvel An, les fonctionnaires de la justice seront les premiers à entrer en grève. Le mot d’ordre de grève a été donné par le Collectif des secrétaires généraux et présidents des organisations syndicales. Le regroupement syndical dit dénoncer le »statu quo » au niveau du gouvernement par rapport à leurs revendication « à deux jours de l’expiration du moratoire accordé au Chef de l’État à sa demande ». Le collectif a « décidé de reprendre le flambeau de la lutte dès le 02 janvier 2018 tel qu’indiqué dans la motion de suspension », précise la même source pour mobiliser les fonctionnaires de la justice.
Même son de cloche chez la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB). L’organisation avait annoncé depuis le 22 décembre dernier lors d’une rencontre à la bourse du travail de Cotonou, une grève générale des travailleurs qui sera déclenchée à compter du 9 janvier 2018. Les syndicats dénoncent là aussi, la non-satisfaction de leurs revendications. « Pendant la période de suspension de la grève, nous devons nous mobiliser et diversifier les initiatives pour qu’à la reprise, la grève soit généralisée afin d’amener le gouvernement à satisfaire nos revendications », avance-t-on dans un communiqué lu à la fin de la rencontre.
Justement, dans le camp des travailleurs, au-delà d’autres syndicats de l’administration publique qui pourraient s’inviter au bal, des sources annoncent que les acteurs du secteur de la santé et même les agents de la police pourraient aussi entrer en grève dès le début de l’année. Pour ceux-ci, il s’agirait d’une protestation contre une nouvelle loi adoptée par les parlementaires, leur interdisant les grèves.
Source : www.cameroonweb.com