Le Salaire minimum interprofessionnel garanti communément connu sous le nom de SMIG a été revalorisé au Bénin. Cette décision a été prise ce mardi 26 avril 2022 au cours d’une rencontre entre le Chef de l’État Patrice Talon, les trois principales centrales syndicales et le patronat.
Objet de tractation depuis plusieurs semaines, le SMIG qui était resté stationnaire depuis 2014 a fait un bond de 30% et sera d’application, selon les termes du président béninois, avant la fin de l’année. Cette revalorisation est assortie d’une autre obligation faite au patronat d’assurer à partir du 1er janvier 2023, une assurance maladie à tous les travailleurs aux revenus faibles.
Confrontés à la vie chère et à l’augmentation du niveau de vie, les Béninois ont souvent réclamé des actions concrètes du chef de l’État qui avait fait campagne sur l’amélioration du quotidien de ses compatriotes.
Plus à l’ouest du Bénin au Togo la question de la revalorisation du SMIG fait débat depuis des années. Il est de 35.000 fcfa et les autorités ne sont pas prêtes à franchir le pas selon une dernière sortie du ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social Gilbert Bawara qui affirmait que cela aura une incidence négative sur l’emploi en terme de recrutement tenant en partie compte des arguments avancés par les patrons qui décrient les charges sur le travail.
C’est une avancée notable dans le panier de la ménagère au Bénin à condition que cette revalorisation n’entraîne pas une inflation.
Anani Sossou
Source : icilome.com