Au travers d’un entretien qu’il a accordé à nos confrères de Focus Infos, paru ce Mercredi 18 Septembre 2019, le ministre togolais de la Fonction publique, de la Réforme administrative et de la Protection sociale, Gilbert Bawara, s’il reconnait les remous antérieurs dans le domaine de l’éducation, il se réjouit de l’accalmie qui a repris le dessus dans le courant de l’année scolaire 2018-2019.
D’après le membre du gouvernement Klassou, « par le passé, il y a eu des malentendus et des incompréhensions avec des conséquences déplorables. Certaines scènes qui se sont produites au sein des établissements scolaires et leurs abords ou parfois dans les rues ont été traumatisantes pour les enfants et les parents d’élèves. Ces scènes sont inacceptables ». aussi, poursuit-il, « l’école doit demeurer un lieu d’éducation et d’apprentissage des valeurs vertueuses, un milieu protecteur et épanouissant. Elle doit donc être sanctuarisée en quelque sorte et placée à l’abri de toute agitation ou violence ».
Et ces agitations ne sont pas de nature à laisser indifférent le gouvernement togolais qui, à son avis aurait tiré des leçons de ces évènements qui, non seulement, ont paralysé le cours normal de l’année scolaire, mais n’ont pas épargné la paix sociale et l’économie du pays.
En tout cas, indique le ministre Bawara, « le gouvernement a tiré de précieux enseignements de ce passé. Au plus haut niveau de l’Etat, le Président de la République Faure Gnassingbé est constamment soucieux de la paix sociale, de la stabilité et de la cohésion dont notre pays jouit si heureusement et que nous devons préserver absolument. Il en va de l’attractivité de notre économie, de la réussite des politiques publiques de développement et même de la quiétude des populations ».
Il tire donc un chapeau, aux acteurs du monde éducatif qui ont fait montre de bonne foi pour parvenir à cette accalmie qui ne fera que du bien à l’avenir des élèves.
« Aujourd’hui, il existe indéniablement une prise de conscience collective de tous les acteurs du système éducatif sur l’impérieuse nécessité d’agir d’une manière qui ne compromettrait l’avenir des enfants et de la jeunesse, relève de demain. C’est pourquoi, en termes de méthode, le gouvernement privilégie une approche globale et holistique », conclut M. Bawara.
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Source : telegramme228.com