Délogés du site qui a servi à la construction du barrage de Nangbéto dans les années 80, les riverains dénoncent leurs nouvelles conditions de vie : centre de santé, Lycée, espace pour les travaux champêtres… des besoins qui manquent cruellement à la population.
L’érection du barrage de Nangbéto a créé la délocalisation des populations qui vivaient sur l’espace réquisitionné. A l’époque, il leur a été promis de meilleures conditions de logement voire de vie. Quelques décennies après, les riverains sont en colère.
Daa Adifon Kpovihoé Akpovi-Tchedji IV, chef canton d’Atchinédji, qui se fait porte-parole de ses administrés, dit être « fatigué de cette démarche interminable. Personne ne prend en compte notre doléance », rapporte emergence-togo.com.
Il estime qu’ils n’ont plus d’aire pour le champ alors qu’ils sont « une population essentiellement agricole ». Et d’ajouter qu’ils n’ont pas vu la couleur de l’argent promis.
Le nouveau site ne dispose pas d’un centre de santé. Les populations sont obligées de faire de longue distance pour se soigner. Il n’existe même pas un Lycée dans le canton… bref, le nouvel emplacement n’est toujours pas viabilisé, ce qui crée l’exode rural massif des jeunes.
A.H.
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