En dépit de l’appel lancé hier par les émissaires guinéens et ghanéens aux partis politiques de cesser toute manifestation avant et pendant la tenue du dialogue (dont l’ouverture est prévue le 15 février), l’opposition est descendue dans la rue samedi. Certes, il n’y avait pas foule et pas beaucoup d’enthousiasme chez les marcheurs.
‘Le droit de manifester est un droit constitutionnel et nul ne saurait nous en empêcher’, a déclaré la coordinatrice de la coalition de l’opposition.
Personne ne remet en cause ce droit, mais dans le contexte particulier que connaît le Togo, des signes d’apaisement sont toujours les bienvenus.
Pour les experts de la vie politique togolaise, cette manif sonne comme un baroud d’honneur. L’opposition veut affirmer qu’elle est forte et unie et que sa capacité de mobilisation demeure intacte à quelques jours de l’ouverture de discussions avec le pouvoir.
Les demandes des médiateurs tombent d’ailleurs à pic pour les responsables de l’opposition.
En effet, depuis le 19 août 2017, date de la première manifestation, le nombre de personnes dans les rues n’a pas cessé de diminuer. Une faible participation qui n’a pas échappé à Jean-Pierre Fabre et à ses amis.
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