Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Depuis quelques jours, les usagers de la route font face à une pénurie de carburant dans les stations-services. De Lomé à Cinkassé, difficile d’en trouver, si ce n’est chez les vendeurs ambulants que les autorités Togolaises classent dans la famille des contrebandiers. A la vue des clignotants des engins, les pompistes répondent par des signes de mains pour indiquer qu’il n’y a pas de carburant, sans toutefois poser la question à savoir le produit pétroliers que le consommateur chercherait.
L’amère expérience a été vécue par nous même lorsqu’au cours d’un voyage de retour, en provenance de l’intérieur du pays, nous n’en avons trouvé qu’à Agoè, dans une station qui, selon nos informations, appartiendrait à un baron du système. Elle venait à peine d’ouvrir. On y voyait les ouvriers en pleins travaux sur le chantier. L’on se demande alors, comment une station encore en chantier, pas de rénovation, mais de construction, puisse disposer de carburant au même moment où les autres en manquent ? Simple curiosité.
Cependant, des questions taraudent les esprits. Le carburant serait-il en manque ? Est-ce une spéculation annonciatrice d’une augmentation des prix à la pompe ? So and so on.
Etant dans les habitudes du régime RPT/UNIR dont les membres sont la plupart des propriétaires de stations-services et donc investisseurs dans le secteur, Il faut donc comprendre ce manque comme étant le signal qui annonce le cadeau de début d’année de Faure Gnassingbé et ses sbires, à la population Togolaise, c’est-à-dire la majorité, la minorité étant à l’abri du besoin, suite au pillage systématique des ressources publiques. Le régime RPT/UNIR s’apprête donc à ouvrir le bal de cette augmentation pour essayer d’engranger quelques sous qui va permettre de sauver la face de la chute libre de l’économie Togolaise qui s’effondre à grande vitesse.
Selon des écrits sur les réseaux sociaux, assaisonnés des démonstrations d’éminents économistes, l’économie Togolaise serait au point rouge et donc difficile de service à honorer les engagements mensuels avec les fonctionnaires de l’administration publique dont l’effectif ne fait même pas le million.
A quoi s’en tenir donc ? C’est le wait and see.
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