Au Togo, quand vous avez le malheur de défier Faure Gnassingbé…

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Dans la plus vieille dictature en Afrique, les opposants sont impitoyables traqués par le SCRIC (Service de recherches et d’investigations criminelles), la police politique de Faure Gnassingbé et branche obscure des FAT. Ce régime a l’omnipotence de Louis XIV et la cruauté de Torquemada et être opposant à Gnassingbé fils qui considère le pouvoir comme un legs familial, est un crime. On le paie très « faure ». La liste des opposants qui croupissent dans les geôles de la dictature est longue comme un bras. Bien que la plupart d’entre eux soient gravement malades, le régime s’est farouchement opposé à les élargir. Résultante, une demi-douzaine de ces prisonniers politiques sont décédés, privés de soins.

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N’empêche, la liste des opposants faits prisonniers s’est davantage allongée avec l’enlèvement de l’opposant Jean-Paul Omolou, membre de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK). Revenu en vacances à Lomé, il a été enlevé par des hommes cagoulés et puissamment armés hier matin dans un quartier de la capitale pour une destination inconnue. Voilà les méthodes staliniennes qu’use ce régime qui terrorise les Togolais pour les réduire au silence.

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On apprendra plus tard que ce sont les agents du tristement célèbre SCRIC qui ont enlevé l’activiste proche de la DMK. Son crime, être politiquement engagé aux côtés de l’opposition. Certains membres de sa famille se sont rendus sur les locaux du SCRIC, mais ils n’ont pas été autorisés à échanger avec lui. Ils l’auraient aperçu de loin.

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Au Togo, le jeune doyen n’offre que deux alternatives à ses opposants qui troublent son sommeil : la prison ou l’exil. Ils sont des milliers de Togolais à fuir leur pays pour échapper à la soldatesque de Faure Gnassingbé. Ceux qui n’ont pas eu la chance de prendre la poudre d’escampette pourrissent à « Azitimé », la prison civile de Lomé. Et ils en ont pour très longtemps.

Madame le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé a déclaré récemment au parlement qu’ils gouverneront par la peur. Voilà ce que ça donne. Le Togo est devenu une jungle où on vous enlève dans la rue, sans raison apparente. L’objectif est de dissuader les opposants à rentrer au pays pour mener la lutte et de te les tenir à distance.

Liberté Togo

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Source : Togoweb.net