Au Togo, le ministre Kokoroko sur les traces de Paul Biya

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Habituellement, c’est l’octogénaire dictateur sénile, Paul Biya qui nomme des macchabées à des postes de responsabilité dans son pays. Vieux et malade, la momie du Cameroun, totalement coupée des réalités de son pays, se permet souvent de retenir les noms des personnes décédées dans des instances importantes. C’est ainsi qu’il est constant dans ce pays de constater que des défunts se voient honorés à de hautes responsabilités.

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Le fait est devenu tellement banal au Cameroun que cela ne surprend personne que leur momie de président prenne des décrets pour nommer ou promouvoir des morts à des postes importants ou encore pour leur accorder des distinctions.

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Qui se ressemble s’assemble. Au Togo, on se met aussi à imiter les incongruités camerounaises. Ici, on ne nomme pas des morts à de hautes fonctions de la République, mais on va plus loin en ramenant les morts à la vie pour ensuite les démettre de leurs fonctions. Cet exploit est à mettre à l’actif du petit Mussolini des Enseignements primaire et secondaire, Dodzi Korokoro qui fait souvent montre d’un zèle maladif allant jusqu’à sanctionner des enseignants décédés. Il faut laisser les morts se reposer. Mais le zélé ministre n’entend pas les choses de cette oreille et semble décidé à troubler le sommeil des défunts. Depuis leur tombe, ceux-ci doivent se retourner dans tous les sens.

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Pour avoir refusé de se complaire dans la délation en dressant la liste de leurs collègues grévistes, 1345 directeurs d’écoles primaires publiques ont été démis de leur statut de directeur d’établissement par le tout puissant Kokoroko. Parmi ces directeurs sanctionnés figuraient deux défunts, Kolani Donanme de l’Ecole primaire publique Kankangbane à Tandjoaré, et Nakoh N’nango Baba décédé il y a plus de dix ans. Voilà jusqu’où le zèle morbide peut nous conduire.

Au-delà, quelle société veut construire au juste Dodzi Kokoroko en poussant les responsables d’école à faire de la délation? Une société où on cultive la flatterie servile, la traitrise, la tricherie, la complotite, ces tares et vices doivent-ils être la norme etrégir les comportements au Togo ? Ces attitudes d’une bassesse incommensurable ne doivent pas s’imposer comme le baromètre des rapports sociaux. Kokoroko est censé le savoir…

Liberté

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Source : Togoweb.net