Au Togo, ces zones d’ombres de l’affaire Bolloré

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L’opinion togolaise et internationale ont été agitées par une affaire des plus rocambolesques. Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, c’est la justice française qui rejette l’aveu de l’homme d’affaire français qui comparaissait dans une affaire de corruption en lien avec l’exploitation des ports de Lomé et de Conakry.

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Cette affaire peut être classée dans les cas rares du droit international pour deux raisons. D’abord un mis en cause qui plaide coupable à la surprise générale de tous et la juge qui rejette l’aveu du milliardaire puis décide ainsi de le poursuivre en correctionnelle pour dit- elle en filigrane défendre la souveraineté des états africains.

Pour le commun des togolais cette affaire suscite un tollé général mais le mystère reste entier en ce qui concerne les accusations dont il est question et les nombreux amalgames que font certains togolais de la situation. Courant 2010, dans la foulée de l’organisation de la présidentielle qui verra la réélection du Président Faure Gnassingbé, le PDG du Groupe Bolloré aurait payé les frais de communication de campagne.

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On parle de 200 millions de fcfa environ que Bollore aurait versé à la société de communication Havast pour faire réélire le Président Faure puis obtenir en retour un marché de plusieurs milliards de francs CFA. Cette affaire loin de faire la fierté de certains qui s’agitent en pointant d’un doigt accusateur le Chef de l’État et son régime devrait en réalité s’insurger contre ce qui ressemble à nos yeux à une injure à notre pays et à notre président.

Sinon, comment imaginer un seul instant que pour deux cent millions un Président et pas des moindres, quelqu’un qui a fait de brillantes études puisse tomber aussi bas en bradant l’économie de son pays. Tout compte fait cette affaire qui n’est ni plus ni moins qu’une cabale politico-judiciaire entre des français ne saurait émouvoir le gouvernement togolais outre mesure.

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D’ailleurs, l’État togolais a déclaré non seulement ne pas vouloir commenter les décisions d’une juridiction d’un pays étranger mais aussi n’être pas concerné par cette affaire. Comme cela est perceptible depuis le début de cette affaire le gouvernement affiche plutôt une sérénité et se dit prêt à répondre si jamais une saisine officielle lui est adressée.

Eveil No717

Source : Togoweb.net