Au delà de la COVID-19, les togolais souffrent de TogoCom et de Claude Le Roy

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Au Togo, la vie socio-économique, sanitaire et sportive a décelé trois grands maux dont les populations souffrent : la COVID-19, la société TogoCom et Claude LeRoy. Ces trois maux suscitent des débats, font couler encre et salive, affectent quotidiennement la vie des citoyens. Mais restent sans solution. Ce sont des phénomènes qui ont la vie dure.

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Blocage à tous les niveaux d’activité, état d’urgence, mesures restrictives, vie au ralenti ; à côté de la pandémie, la fluidité de la communication est torture et stress. Messages non aboutis appels qui s’interrompent sans préavis pire, le money mobile est une catastrophe, réseaux et connexion constamment inaccessibles, c’est la croix et la bannière. Difficile de communiquer, difficile de transférer ou de prendre de l’argent. Situation aggravante, impossible de jouir de ses passions. Le football est cloué au pilori sous la coupe d’un entraineur incapable, qui s’impose à la contestation. Le tableau est sombre.

Le Togo est frappé, c’est vrai, comme plusieurs autres pays par la crise sanitaire- la COVID 19 ; s’en sont suivis les supplices de la société de téléphonie mobile TogoCom infligés aux togolais et comme si cela ne suffisait pas, le troisième s’est finalement confirmé. Claude LeRoy.

Le coup de la COVID-19…

Révélée en fin d’année 2019, en Chine, le premier cas du coronavirus a été identifié au Togo en mars 2020. Et depuis ce moment, le calvaire pour les populations togolaises a commencé. Puisqu’au Togo, la gestion de cette pandémie est une autre véritable maladie. Depuis le 1er avril, le Togo est en Etat d’urgence avec des mesures restrictives draconiennes. L’impact sur les activités, le commerce et les affaires est grand. Les populations s’en plaignent. Elles ne sont pas sorties de l’ornière, parce que la pandémie n’a pas encore dit son dernier mot. 2020 est une année de déception et de perte. La COVID-19 n’a pas du tout fait cadeau au Togo. C’est remarquable ; Les populations en souffrent.

Et pendant que les togolais se battent contre la COVID, ils sont aussi obligés de faire face à un autre mal, lui, c’est la société de téléphonie mobile TogoCom.

TogoCom en rajoute à la douleur…

Dans notre précédente parution, nous évoquions tout le problème lié à TogoCom surtout le réseau Togocel puisque pour ceux qui ne le savent pas, TogoCom est la fusion de deux réseaux de téléphonies.

Cette société dont la grande partie des actions est désormais détenue par le groupe Malgache Axian Group est depuis un moment un cauchemar pour les consommateurs.

Tout d’abord, c’est un réseau défaillant. Ils sont nombreux les togolais qui se plaignent des services du réseau qui se dit leader. Leader sans doute en médiocrité.

Et justement TogoCom prouve sa médiocrité tous les jours que le bon Dieu fait. Difficile de faire les opérations d’achat de crédits, de forfaits, pis encore T-money.

Et jusqu’alors pas un seul message aux consommateurs pour les désagréments causés. La société ne juge pas cela important parce qu’elle n’a aucun respect pour la population. Et pourtant, TogoCom est prête à vous asperger de messages inutiles à longueur de journée.

La nouvelle formule est son forfait (50 Mo) cadeau. Malgré le débit très faible, c’est aussi, conditionné.

Pour rappel, l’intention des autorités sur la privatisation de cette société était que la structure puisse être redressée. Oui, c’est ce qui arrive quand la gestion de la chose publique est faite approximativement. Mais aujourd’hui, le danger est que le groupe Axian se comporte en territoire conquis et le premier responsable n’en fait qu’à sa tête. TogoCom est habituée dans ces genres de délires et elle n’est visiblement pas inquiète.

Parlant de privatisation, l’on peut aussi parler d’une chose tout en mettant un peu de bémol. La joie des togolais. Le football national est visiblement privatisé. Pris en otage par un seul individu.

Claude, Roi de la défaite…l’autre délire

S’il y a un mal dont le Togo souffre aussi, c’est son football. Ah oui, le football togolais était souffrant, ça, nul ne peut en douter. Mais le docteur qui devrait le soigner, l’a malheureusement agonisé.

Claude LeRoy est recruté entraîneur des Eperviers du Togo depuis quatre (4) ans. Tout d’abord nul ne sait avec qui le ‘’sorcier blanc’’ a signé le contrat, les clauses et la durée. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il est un entraîneur budgétivore qui a à sa guise la gestion de la sélection nationale.

Claude LeRoy à la tête des Eperviers du Togo selon les analystes sportifs, c’est au total 33 matchs, 9 victoires, 11 matchs nuls puis 13 défaites dont 17 matchs officiels avec 3 victoires, 6 matchs nuls et 8 défaites.

La goutte d’eau qui a débordé le vase, est la défaite des éperviers à domicile face à l’Egypte le mardi dernier 1 contre 3.

Une défaite synonyme d’élimination de la CAN 2021 au Cameroun. Et pour la première fois, le Togo ne participera pas consécutivement à deux phases de coupe d’Afrique de football.

Malgré tout ça, Claude LeRoy est toujours là, sans souci et continue de narguer tout le monde.

Malgré les appels du public sportif à faire partir Claude LeRoy, les autorités en charge du sport ne disent rien. Et tout va comme si de rien était.

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Voilà comment se porte le Togo et les maux qu’il traine. Et les populations condamnées à vivres ces trois enfers.

Avec ces grands maux dont souffrent les togolais, il est difficile de s’épanouir, surtout si des solutions idoines ne sont pas trouvées.

Richard Aziague

Source : independantexpress .net

Source : Togoweb.net