Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Doit-on dire que les mesures d’apaisement se poursuivent, sur exigence de la coalition des 14 partis politiques et la rue qui ne cesse de gronder? C’est du moins la question que nombre de Togolais se posent en ce moment, suite à la nouvelle de la libération de Atsou Fiacre, l’un des trois membres du mouvement NUBUEKE jeté en prison sur la base d’un montage grotesque, depuis 54 jours.
Contrairement à lui, la demande de liberté de Messenth Kokodoko qui boucle 61 jours, a été rejetée et celle de Joseph Eza qui passe sa 54ème nuit en prison, a été accordée par le juge sauf que le procureur s’y est opposé.
Toute cette mascarade illustre l’arbitraire qui règne dans l’appareil judiciaire au Togo.
Malgré la modernisation de la justice Togolaise à coût de milliards de francs, elle reste et demeure inféodé au pouvoir et assujettie à la volonté de Faure Gnassingbé et ses sbires.
Il faut rappeler que Messenth Kokodoko a été enlevé à son domicile, battu à sang, torturé, accablé d’accusations fallacieuses et jeté en prison.
Togo-Online.co.uk