La société civile compte prendre sa part dans le processus de décentralisation et de promotion des programmes et projets de lutte contre la pauvreté au Togo.
Mais avant tout, il faut qu’elle soit outillée et maitrise au mieux les mécanismes de contrôle citoyen de l’action publique et d’en faire un bon usage en disposant d’une stratégie efficiente de plaidoyer et de lobbying pour acquérir des compétences techniques dans l’élaboration de cette stratégie.
C’est dans cette optique qu’une rencontre nationale de 48 heures de la société civile initiée par la Coalition des Organisations de la Société Civile pour un Développement Inclusif (COSCiDI) s’ouvre ce jeudi 3 août à Lomé. L’objectif de cette rencontre, a appris l’Agence de presse Afreepress, est de renforcer les capacités de la centaine de participants venus des associations et ONG actives dans toutes les régions du Togo.
Plusieurs thématiques seront développées au cours de cette rencontre par des experts venus du Togo et de l’étranger. Gustave Assah, Sociologue-Anthropologue, Consultant Formateur, coordonnateur du Réseau d’organisation de la Société Civile Social Watch Bénin animera un atelier sur le « Rôle de la société civile dans le processus de développement d’un pays » et Marie Joëlle D. Kei, ancienne Présidente de Wanep Côte d’Ivoire (West African Network for Peace building), Directrice exécutive de Regards Pluriels, aura en charge l’atelier sur le Plaidoyer, le lobbying et les outils.
La Coalition des Organisations de la Société Civile pour un Développement Inclusif (COSCiDI) est une plateforme qui regroupe plus d’une dizaine d’associations et d’Organisations Non Gouvernementales créée en 2016 dont l’objectif est d’œuvrer au contrôle de l’action publique pour la prise en compte des préoccupations des populations à la base.
A.Y.
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