Atakpamé : Panique Générale dans un établissement

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Les problèmes de l’éducation nationale ne se limitent pas qu’aux conditions de vie et de travail des enseignants. Il y a aussi ceux relatifs aux infrastructures qui servent de cadre aux différentes écoles. Toitures  délabrées, salles sans toit ni tableaux, bancs rabougris radicalement rongés par des insectes  posent assez de soucis aux apprenants. Le chef de l’État, au cours d’une visite en Allemagne a reconnu qu’au Togo, des élèves s’assoient à même le sol pour suivre les cours.

Quand tout se répercute sur les apprenants, ça donne un goût amer. Il est pratiquement  16h 25,  le devoir d’anglais  se déroulait calmement lorsque des cris de détresse et d’agonie se faisaient entendre ans le lycée d’Atakpame.  « Notre bâtiment de classe tremble » a lancé un élève avec à coup sûr une peur bleue au ventre. Selon le récit de Franc «   Pris de panique chacun voulait sauver sa peau, ainsi la course​ à la recherche de la  porte de sortie devenait subitement serrée, près de 500 élèves devraient s’échapper, illico presto par une sortie d’envoi 3m de large ».

La peur étant à son paroxysme, tout le monde voulait sauver sa peau, courrait, se piétinait. Selon des informations qui nous sont parvenues de la localité « il y a eu une chauve-souris, qui serait tombé sur la tête d’un élève de 2nd A41, celui-ci aurait crié fortement en courant, semant ainsi la panique dans toute la classe. Subitement tous les autres élèves se bousculaient pour sortir sans savoir pour autant ce qui se passait. La 2ndA41 étant située au deuxième niveau du bâtiment en question, cette scène de panique à fini par  envahir tout le bâtiment. Imaginez plus d’une centaine d’élèves au niveau deux se bousculer,  ceci fera certainement vibrer la dalle ? Du coup les élèves du niveau un, ont cru à un tremblement et tout le lycée après ». Vrai ou vraisemblable ? Personne ne saura répondre avec preuve à l’appui sans une enquête digne de ce nom.

 

Certains vont plus loin dans leurs affirmations en parlant de tremblement de terre. Il est judicieux de rappeler qu’en 2003, il aurait eu un événement similaire s’était déroulé en faisant plusieurs victimes.

 

On apprend que 10  élèves ont été admis au CHR, suite à de légères blessures. La balle se loge désormais dans le camp des autorités de cette ville qui doivent situer l’opinion.

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