Le message des prélats délivré à l’orée de la célébration des 57 ans de l’indépendance du Togo, résonne toujours dans les oreilles de certains hommes politiques du pays.
Intervenant ce jeudi matin sur les ondes de la radio Zéphyr, le délégué aux affaires intérieures du « Parti des Togolais », Atakpama Gnimdéwa, a applaudi l’initiative de la Conférence des évêques du Togo. Pour lui, vu la crise que traverse le pays, il est important que l’Église indique la voie aux politiques.
« En tant que politique, ça nous fait plaisir que l’Église donne son point de vue sur la situation du pays. Elle reste la conscience du peuple pour nous dire quelle direction prendre. Quand on relit bien la lettre, on voit bien que ce qu’ils (ndlr, les prélats) disent est pertinent. Et cela rejoint ce que nous soutenons dans le groupe des 6. Cela me plait qu’ils parlent aussi des réformes immédiates appliquées à l’Assemblée nationale par rapport au consensus qui a été dégagé, notamment à l’atelier du HCRRUN », a souligné Atakpama Gnimdéwa.
Selon le bras droit de Nathaniel Olympio, président national du « Parti des Togolais », tous les Togolais doivent comprendre aujourd’hui que c’est quelque chose de « saint » pour un pays d’emprunter la voie de « l’alternance politique ».
« Cette alternance politique que nous réclamons de tous nos vœux n’est pas dirigée contre personne », a-t-il précisé.
A l’en croire, pour que les recommandations de la conférence épiscopale deviennent une réalité au Togo, tout le peuple togolais doit crier d’une même voix.
« Il doit crier encore beaucoup plus fort. La majorité des Togolais veulent les réformes à tout prix. Mais encore faudra-t-il qu’elle s’exprime davantage à travers les partis politiques et la société civile. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, nous au niveau du groupe des 6, nous consultons toutes les couches de la population afin que chacun puisse jouer sa partition », a indiqué le délégué aux affaires intérieures du « Parti des Togolais ».
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