Séances tendues sur fond de séparation à queue de poisson, telle est la principale caractéristique de la 5ème législature de l’Assemblée nationale togolaise. Alors que les travaux de la première session ordinaire l’année marquant la fin de mandat ont eu lieu ce matin à Lomé, Dama Dramani, le Président de l’institution a évoqué le climat de « méfiance » qui a régné entre les élus du peuple.
« Nous avons terminé la précédente session dans une ambiance de méfiance réciproque regrettable », a-t-il lancé à la cérémonie, cité par le site global Global Actu.
Quel bilan dressent-ils, ces députés qui ont connus des augmentations de salaires et primes dans un pays où, le citoyen lambda peine à avoir accès aux services sociaux de bases à savoir la santé et la protection sociale.
Que de drames et de situations douloureuses devant lesquelles l’Assemblée Nationale, plus militante politique qu’institutionnelle n’a pas réussi à imposer le Droit du peuple dont elle représentante.
Incendies des grands marchés, tueries d’enfants et de citoyens, corruptions et détournements à grand échelle de deniers publics… autant de dossier devant lesquels la plus grande prouesse des députés fut d’appeler certains membres de l’exécutif à des auditions passives – et certains ministres ont allègrement refuser les convocations.
Selon Dama Dramani, s’adressant à ses collègues, ce serait encore terrible que les 91 princes et divas des impôts togolais, se séparent à coups de malentendus : « L’histoire ne nous pardonnera pas cela », a-t-il averti.
A. Lemou
Source : www.icilome.com