Les chiffres publiés lundi tombent à pic au moment où certains quartiers de la capitale se retrouvent une nouvelle fois sous plusieurs centimètres d’eau après les pluies diluviennes de ce matin.
L’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) a fait le bilan de son action.
Des dizaines milliers de mètres de canaux sont curés régulièrement pour retirer les déchets déversés par la population et qui obstruent l’écoulement. Depuis 3 ans, près de 1000 poubelles publiques ont été installées et trois grands dépotoirs publics et décharges conventionnelles ont été aménagés. Les ordures ménagères sont collectées et acheminées vers la grande décharge d’Agoé.
On note aussi que deux cent quarante trois (243) dépotoirs pour un volume de 35 900 m3 de déchets urbains ont été évacués vers la décharge finale d’Agoè.
Parallèlement, l’ANASAP procède à la fermeture des dépotoirs sauvages grâce à l’appui de nombreuses ONG.
Reste à régler un problème, obtenir le concours de la population. C’est la première responsable et aussi la première victime. L’esprit civique n’est pas très développé dans ce domaine.
A chaque nouvelle inondation, la population blâme les pouvoirs publics pour son inefficacité. Mais elle devrait s’interroger sur sa propre responsabilité dans une gestion responsable de l’hygiène publique.
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