Après son départ de l’OIF, voici la nouvelle occupation de Kako Nubukpo

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C’est désormais officiel ! Kako Nubukpo ne fait plus partie de l’équipe exerçant au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Loin de chômer, l’économiste togolais a trouvé une nouvelle occupation. Dans un courrier adressé au site financial Afrik , le professeur fait part de ses activités actuelles.

Dans sa note l’ancien ministre togolais de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques est d’abord revenu sur « l’épisode OIF ».

En effet, suite à la publication d’une tribune relative à la sortie du président Français le 28 novembre 2017 à Ouagadougou (Burkina Faso), alors qu’il était fonction à l’OIF, Kako Nubukpo avait été suspendu de ses fonctions.

Dans sa publication l’économiste dénonçait « une façon arrogante, pour ne pas dire plus, de la part de M. Macron, d’exprimer le déni de l’histoire monétaire françafricaine, renvoyant les dirigeants africains à leur servitude monétaire volontaire(…)».

Cette analyse, pas tendre, lui avait valu la « protestation de ‘plusieurs chefs d’etat» selon les termes du conseil d’administration de l’OIF qui na pas hésité à le suspendre de ses fonctions le 5 décembre 2017.

L’économiste qui  avait engagé une procédure judiciaire contre l’organisation suite à ces faits confie que « tout est réglé »  et qu’il « passe à une autre étape de sa vie professionnelle ».

« J’ai définitivement quitté mes fonctions de directeur de la francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) », a t-il confirmé avant d’informer sur sa prochaine préoccupation.

« Je poursuis désormais mes travaux de recherches au sein du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et mes enseignements à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Lomé au Togo »,a révélé Kako Nubukpo .

Toutefois, ces péripéties n’ont en rien altéré l’engagement de l’économiste pour son combat contre le FCA. « Le combat pour une Afrique digne et prospère reste d’actualité », a-t-il laissé entendre.

TogoTopInfos.com