Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Le régime dictatorial ne manque pas d’initiatives. Il s’entreprend dans tous les sens pour nuire au peuple Togolais qui dit trop, c’est trop; 50 ans, ça suffit.
Depuis le 07 novembre, après le retour des ministres Yark et Bawara de Conakry, c’est la Cour Constitutionnelle qui est mise en branle pour saboter la mise en œuvre de la feuille de route prescrite par la CEDEAO pour aider à régler la crise sociopolitique qui secoue le Togo depuis plusieurs décennies.
Le très contesté juge Abdou Assouma et son équipe se mettent en jambe pour dit-on relire les textes de la République notamment la Constitution et le code électoral, et former les acteurs, dans la perspective des élections législatives prévues pour le 20 décembre 2018.
C’est ainsi que le RPT/UNIR ferme la page de la CENI et l’UFC pour changer de carte comme il sait le faire.
Selon la feuille de route de la CEDEAO, la Cour Constitutionnelle va être recomposée. L’on ne peut donc comprendre la façon détournée au RPT/UNIR de définir le verbe RECOMPOSER. Ce verbe créerait de problème de compréhension au RPT/UNIR. Tout ce qui est à recomposer reprend du service toute suite.
De quelle relecture parle Aboudou Assouma si la feuille de route de la CEDEAO précise que les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales se feraient à l’Assemblée nationale ?
Il est claire que le RPT/UNIR vient de changer de carte et il faudra que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition et les forces vives changent de ton pour remettre Abdou Assouma à sa place.
Aussi, il convient que ceux qui pensent que l’heure n’est pas aux manifestations de se réveiller de leur sommeil pour parler ensemble, le langage que ce régime écoute.
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